07/04/2023

Reprendre une entreprise ou ouvrir une franchise

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Reprendre une entreprise ou ouvrir une franchise
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Plusieurs options s’offrent à vous pour lancer votre entreprise. La première est le choix entre la reprise d’une entreprise existante et le lancement d’une nouvelle entreprise, seul ou en franchise.

 

Comment se déroule la reprise d’une entreprise?

 

Reprendre une entreprise, c’est simple et compliqué à la fois. Simple parce que la procédure est assez claire.

Vous définissez vos critères de base: quel secteur, quelle région, quel coût, etc. Ensuite, vous faites votre étude de marché pour identifier les entreprises correspondant à vos critères qui pourraient être reprises ou vous vous faites aider par des intermédiaires spécialisés.

Une fois que vous avez pu définir une short list d’entreprises-cibles, c’est là que la complexité commence car il va vous falloir valider une multitude de choses, en prenant grand soin de vérifier chaque fois si les informations dont vous disposez correspondent ou non à la réalité.

Les questions à se poser sont multiples: quelle est la santé financière de l’entreprise, quelle est l’évolution de son marché, quelles sont ses forces et ses faiblesses, comment se situent ses produits et ses services dans leur cycle de vie, où en est la satisfaction et la loyauté des clients, comment évolue la distribution dans ce secteur, quel est le potentiel humain de l’entreprise, etc. Toutes ces questions et bien d’autres encore se posent, que l’entreprise soit en franchise ou non.

Si vous décidez de lancer une nouvelle entreprise et de devenir indépendant, en franchise ou pas, vous vous poserez de multiples questions similaires quant au marché et à la manière de s’y positionner, mais vous aurez toute la latitude voulue pour définir la politique de votre entreprise en fonction de votre personnalité et de vos choix. Il n’y a pas d’héritage à reprendre, qu’il soit bon ou pas.

 

Combien vaut cette entreprise?

 

C’est LA question fondamentale pour reprendre une entreprise. Vous allez reprendre une clientèle existante, une marque, une réputation, une offre, des locaux, un appareil de production ou de distribution, un outil informatique, une équipe: combien cela vaut?

Il existe de multiples modèles de valorisation d’une entreprise. La base de calcul est généralement l’EBIT (résultat net de l’entreprise) moins les dettes, soit de la dernière année, soit le résultat moyen des x dernières années ou des x dernières et prochaines années, multiplié selon le secteur par entre 3 et 8, sauf secteur en pleine explosion.

Dans de nombreux cas, il sera intéressant de proposer au propriétaire actuel de demeurer actif dans l’entreprise le temps nécessaire pour assurer la transmission de toutes les connaissances et relations utiles. Il sera aussi judicieux de distinguer dans la valeur de rachat une part fixe et une part variable en fonction des résultats des premières années suite à la reprise ou des résultats complets d’audits attestant que la valeur présumée est bien conforme à la réalité.

Dans le calcul de la valeur de l’entreprise interviennent aussi de plus en plus des critères qualitatifs tels que l’e-réputation, le climat social, l’état des relations avec les principaux interlocuteurs de l’entreprise (banques, fournisseurs, clients, distributeurs, personnel).

L’objectif est clair: obtenir un accord équilibré sans mauvaises surprises.

 

Allez-vous devoir reprendre les dettes de l’entreprise?

 

A priori, oui. Vous rachetez l’actif et le passif. S’il y a des dettes, elles font automatiquement partie du tout.

Le point essentiel est le suivant. Un endettement sain de l’entreprise n’est absolument pas un souci. Il est lié au financement de projets de développement de l’entreprise, lui permettant de préserver sa trésorerie en faisant faire leur métier aux banques. Il démontre la confiance des banques envers la capacité de remboursement de l’entreprise et ses perspectives d’avenir.

Il sera prudent de vous assurer que les relations avec les banques sont positives et qu’elles le resteront en les informant régulièrement sur l’évolution de nos affaires.

Il vous faudra devenir très prudent si vous observez que l’endettement de l’entreprise atteint les limites de sa capacité de remboursement, ce qui va automatiquement vous mettre en péril au moindre retournement de conjoncture. Ceci ira de pair avec une analyse de la part que représentent les frais fixes, donc incompressibles, dans la structure des coûts de l’entreprise. Plus leur pourcentage est important, moins votre entreprise sera agile pour résister aux vagues.

En tout état de cause, le monde des affaires, dans tous les secteurs, est de plus en plus et de plus en plus rapidement changeant. D’où l’intérêt de limiter autant que possible les risques financiers. C’est ce que Raison Home propose. Pour lancer votre entreprise en franchise Raison Home, vous devrez faire un investissement de 10 à 15 fois plus bas qu’avec tous les acteurs fonctionnant en showroom.

Moindres investissements, moindres risques, seuil de rentabilité plus facile et rapide à atteindre et perspectives de profit inédites.

 

Quel financement et quels impôts?

 

Le financement de votre entreprise est une question de confiance.

 

Combien d’argent allez-vous devoir mettre sur la table? Suffisamment pour créer la confiance. Première règle: si en tant qu’actionnaire vous êtes frileux pour investir dans votre entreprise, qui ne le sera pas? Deuxième règle: est-ce que votre investissement respecte les ratios de financement communément acceptés? 

 

En gros, en investissant ⅓ de vos besoins de financement en capital, avec un bon business plan et éventuellement quelques garanties, vous devez pouvoir trouver les deux autres tiers nécessaires pour financer votre entreprise auprès des banques.En-dessous de ce ratio, cela risque de devenir compliqué.

 

Cette confiance, il faudra aussi que vous l’instauriez vie-à-vis de tous vos interlocuteurs: vos collaborateurs, vos clients, vos fournisseurs. A défaut, ils vous imposeront une multitude de garanties ou vous refuseront purement et simplement toute collaboration.

 

N’hésitez pas à vous faire assister par des spécialistes pour préparer et défendre votre dossier. Et n’hésitez évidemment pas à faire jouer la concurrence entre banquiers pour obtenir les meilleures conditions. 

 

Le sujet des impôts est incontournable et très complexe. Vous définirez si vous êtes tenté, et à quel degré, par des montages osés ou si vous êtes plutôt adepte d’une grande prudence et orthodoxie. Mais, dans l’un et l’autre cas, soyez prévoyant en provisionnant les hypothèses les plus négatives dans vos comptes. Ce qui ne pourra que générer de bonnes surprises.

 

Disposez-vous des connaissances nécessaires en gestion d’entreprise?

 

C’est un vrai paradoxe. C’est généralement cette question-là qui inquiète le plus les candidats à l’entrepreneuriat. Alors que dans un certain sens, c’est la partie la plus facile.

 

Avez-vous le profil de l’entrepreneur, prenez-vous facilement des décisions, comment gérez-vous votre stress, êtes-vous un leader inspirant et fédérateur, avez-vous une bonne compréhension de votre business et surtout des points clés sur lesquels il se jouera dans les prochaines années, avez-vous une stratégie, êtes-vous obsédé par la solution et pas par le problème, êtes-vous responsable ou victime?

 

Toutes ces questions sont a priori bien plus importantes pour déterminer votre capacité à devenir entrepreneur et particulièrement dans cette entreprise-là.

 

Cela ne signifie absolument pas que la gestion financière, comptable et administrative n’est pas importante. Au contraire, il faudra que vous chérissiez vos chiffres car, s’ils sont corrects, ils ne mentent jamais et sont vos meilleurs amis pour prendre vos décisions. Mais vous ne devez pas pour autant devenir un expert financier. A la condition de très bien vous entourer.

 

Que signifie très bien s’entourer? Travailler avec des experts comptables, financiers, légaux qui font tout simplement bien leur métier et vous donnent des rapports qui reflètent fidèlement la réalité. Et cela ne suffit pas. Il faut aussi que vous puissiez compter sur eux pour vous en donner leur lecture pour que vous perceviez ce que vous n’avez pas vu ou pas voulu voir.

 

C’est essentiel.

 

 

Et si vous choisissez de devenir franchisé, vous pourrez aussi toujours compter sur votre franchiseur pour vous conseiller avec bienveillance, tout en respectant votre indépendance.

 

Et si vous choisissez de devenir franchisé Raison Home, tout ceci sera plus facile parce que les risques financiers sont infiniment plus limités et que vous serez dans un business qui présente deux avantages financiers déterminants, générant une énorme sérénité:

  • Nous ne devons pas financer de stock
  • Nous payons nos fournisseurs après que les clients nous aient payés.

 

Cela fait une énorme différence!

Pierre Jacobs

Pierre Jacobs

Master franchisé Raison Home Belgium

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