Quand on se lance dans un projet de création d’entreprise, la notion budgétaire est une variante importante. Dans quelle franchise investir ? Combien ? De quelles aides puis-je disposer ? etc. Voici une liste non-exhaustive qui devraient répondre à certaines de vos interrogations.
Comment sont répartis les frais d’investissement global ?
En fonction du projet dans lequel vous souhaitez investir, les frais vont bien entendu différer. Communs à toutes les enseignes, les frais liés à la redistribution du franchiseur englobent :
- les frais de création de l’entreprise,
- le droit d’entrée,
- les coûts de formation au concept et les frais engendrés,
- les premières redevances de fonctionnement et de communication,
- les frais de communication liés au lancement.
La franchise Raison Home de par sa nature différenciatrice, fonctionne sans magasin. Cela vous permet d’accroître la proximité de votre relation client et ici, de réduire votre investissement.
Pour des franchises d’aménagement de cuisines et/ou d’intérieurs classiques, vous trouverez les frais liés à l’acquisition ou la location d’un établissement :
- les aménagements commerciaux du local,
- l’installation d’un showroom,
- l’achat des matériels divers nécessaires à l’exercice fournis ou non, ainsi que le matériel informatique,
- les premiers stocks,
- les fonds de roulement de démarrage et frais de fonctionnement,
- et dans certains cas, les frais liés au recrutement lorsque l’activité nécessite du personnel.
La création de votre entreprise se fait naturellement en fonction de vos motivations et de vos compétences. Les frais d’investissements liés à un potentiel établissement en découlent également.
Quelles sont les aides au financement ?
Les aides versées sous forme de subventions sont la première catégorie d’aide, versement d’argent destiné à favoriser la création d’entreprise. Les subventions publiques sont gérées par les collectivités territoriales et les régions ; vous pouvez consulter la CCI la plus proche pour être informé de ce à quoi vous avez le droit.
Les principaux dispositifs d’aide de l’état avantageux pour les entrepreneurs :
- l’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise) s’adresse aux demandeurs d’emploi indemnisés et transforme une partie des droits au chômage en capital,
- le maintien de l’ARE (Allocation de Retour à l’Emploi),
- l’ACCRE (Aide au Chômeur Créant ou Reprenant une Entreprise) permet au demandeur d’emploi de bénéficier d’un allègement des charges sociales la première année (3 ans pour le statut auto-entrepreneur),
- le maintien des allocations sociales (ASS ou RSA) pendant le début de l’activité,
- le NACRE (Nouvel Accompagnement à la Création ou à la Reprise d’Entreprise) est gratuit pour les demandeurs d’emploi et peut s’accompagner d’un prêt sans intérêt de 1 000 à 10 000€ destiné à financer les investissements de départ.
D’autres aides à la création d’entreprise doivent attirer votre attention :
- le prêt d’honneur sans intérêt ni exigence de garanties, qui peut être attribué sur dossier par des réseaux comme Réseau Entreprendre ou Initiative France,
- les aides de la BPI s’adressent à toutes les entreprises, surtout les plus innovantes et participe à la caution du prêt bancaire,
- le fond de garantie à l’initiative des femmes qui couvrent jusqu’à 70% pour les entreprises de moins de 5 ans.
N’hésitez pas à multiplier les recherches et à vous adresser à des professionnels compétents pour identifier les aides auxquelles vous êtes éligibles.